index

PAGE ACCUEIL

Alfonso de Albuquerque

Barendsz ou Barents

Bateau

Les bateaux

Martin Behaim

Boris

Les relations de Byzance et Venise au XIème siècle

Pedro Alvares Cabral

Cam

Caraques

La caravelle

Conférence

Informations générales sur la carte marine

Jacques Cartier 1491

Champlain

Samuel Champlain

C Comomb

CROZIER

MAGELLAN

CHRISTOPHE COLOMB

Pedro Alvares Cabral

LES CORSAIRES

Hernan Cortes

la découverte des pôles

Les grandes découvertes

XVème - XVIème siècle

 

 

Au XVème siècle, les croyances nous disent qu'après l'horizon, que l'on peut observer en bord de mer, il n'y a plus rien. C'est le vide. Pourtant, des européens vont trouver le courage nécessaire pour prendre la mer et naviguer au-delà de cet horizon. Ils découvriront l'Afrique australe et bien sûr ce nouveau continent qu'est l'Amérique. Toutes les découvertes qui vont être faites pendant cette période constituent le fondement de la société moderne. Là encore, nous voyons que la Renaissance, comme nous l'avons déjà évoqué dans notre dossier DES ORIGINES DE LA RENAISSANCE, contient en elle des éléments fondateurs de notre société moderne. Après avoir pris connaissance des raisons qui favorisent de telles expéditions, nous suivrons les navigateurs les plus connus de cette époque dans leurs périples. Mais gardons aussi un regard critique sur ces découvertes et n'oublions pas qu'elles ont été également la triste occasion de disparition de civilisations.

Pour oser ces expéditions, il faut bien connaître la Terre, avoir les moyens matériels pour naviguer et maîtriser les techniques de navigation.

La connaissance de la Terre est quelque peu erronée pour les européens du Moyen-age. Pourtant, dès le IIIème siècle avant Jésus-Christ, un grec, Eratosthène fait des mesures précises de la rotondité de la Terre. Les invasions européennes des siècles suivants font oublier ses avancées antique. Elles contribuèrent à répandre l'idée que la Terre est plate et qu'au bout de ce que nous voyons des mers, c'est le vide. Ainsi le monde connu des européens est limité à la Méditerranée, avec au plus au nord la Scandinavie (au dela c'est le grand froid) et au plus au sud l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient (plus bas c'est la chaleur insupportable).

Contrairement aux européens, les arabes ont profité des connaissances des Grecs, améliorant ainsi leur savoir en géographie. Ils commercent avec l'Extrême-Orient d'où ils ramènent des soies et des épices prisées par l'Europe. Commerçant avec l'Italie, ces connaissances géographiques vont se diffuser progressivement en Europe, apportant une correction aux croyances établies. Au XIIIème siècle, Marco Polo, dans son livre intitulé le livre des merveilles, décrit ses voyages en Extrême-Orient.

Au début de la Renaissance, le courant humaniste entraîne un regain d'intérêt pour les écrits des anciens Grecs et leur traduction pour que plus de personnes s'y intéressent. En 1406, l'une de ces traductions concerne un ouvrage de Ptolémée titré la Géographie et dans lequel il affirme que la Terre est ronde et présente une façon de construire des cartes par projection. Dans cet ouvrage il propose un atlas en vingt sept cartes. Comme Ptolémée se trompe dans le calcul de la circonférence de la Terre, les Européens du XVème siècle en déduisent des erreurs comme pour l'Asie qu'ils voient très grande, situant le Japon où se trouve en fait la Californie.

En même temps que les connaissance géographiques, la technique évolue également. En effet les arabes introduisent l'aiguille aimantée servant à indiquer le pôle magnétique. Celle-ci sera améliorée par les italiens qui inventent la boussole. L'aiguille y est posée sur un pivot qui la maintient mais qui lui permet de tourner en toute liberté.Astrolabe du XVIème siècle

Pour se repérer en pleine mer, les portugais vont adapter un ancien appareil pour en faire ce que nous appelons l'astrolabe. Ce dernier permet de mesurer l'angle entre un astre (souvent l'étoile polaire) et l'horizon. A l'aide de tables astronomique, le navigateur peut ainsi déterminer sa latitude.

 

Un nouveau type de gouvernail fait son apparition. Il s'agit du gouvernail d'étambot, d'abord découvert en Chine, puis exporté en Occident. Ce dernier pivote sur des charnières fixes à la poupe du navire.

Mais bien plus nécessCaravelle latine utilisée du XVème au XVIIème siècleaire que l'arrivée de ces nouveaux outils, certes utiles, c'est la construction des bateaux qui change pour permettre de grands voyages sur les mers tourmentées. Les types de navires disponibles à cette époque sont soit la galère à rames, soit la nef. La première est trop basse pour affronter les hautes vagues de l'océan. La seconde est trop lente du fait de son unique mat et de sa seule voile. Les portugais mettent en oeuvre un navire doté de trois mats et de cinq voiles, plus léger que la nef et suffisamment haut pour résister aux fortes houles. C'est la Caravelle. Seulement il faut un équipage de 25 hommes et leur pont découvert ne protège ni les hommes ni les provisions. Ces navires seront encore améliorés par la suite.

 

L'Europe a connu au XIVème siècle des évènements qui ont décimé sa population (guerres, peste en 1348). Le Portugal qui est plus épargné par ces maux est la première nation à se lancer dans de telles aventures. C'est en effet un petit pays comptant beaucoup d'habitants et qui a besoin de s'approvisionner à l'extérieur. De plus, le commerce en reprise dans toute l'Europe, réalisé en or dont le circuit commercial est contrôlé par les arabes, pousse les portugais à vouloir s'approvisionner directement aux sources, en évitant les intermédiaires.

C'est donc pour des motifs économiques que les expéditions se réalisent. Après l'or, ce sont les épices qui pousse l'Europe à naviguer sur les mers. Très prisées par les classes aisées qui en consomment beaucoup, ces dernières sont chèrement achetées à l'Inde. De plus, en 1453, Constantinople tombe aux mains des turcs, hostiles aux chrétiens, coupant la route terrestre d'approvisionnement en épices.

Une mission chrétienne est aussi une motivation de ces explorations : soit rencontrer les chrétiens soit porter la parole chrétienne aux peuples païens.

Pour résumer nous voyons que les grandes aventures maritimes de ce XVème siècle sont à l'origine motivées par des questions économiques et rendues possible par une meilleure connaissance de la géographie de la Terre et une amélioration des techniques de navigation et de construction des navires.

Ces voyages vont bouleverser les circuits commerciaux qui avant ne se faisaient que par la route par l'Égypte et le Moyen-Orient. Le Portugal et l'Espagne surtout connaîtront un développement important. Les espagnols, de par l'or découvert au Pérou, pourront se doter d'une armée importante et être prépondérants en Europe. Ils seront également l'occasion d'un développement intellectuel, de part la rencontre avec d'autres civilisations, d'autres environnements (flore, faune), d'autres cieux inconnus qui entraîneront de nouveaux savoirs.

Mais qui sont les acteurs de ces périples ?

C'est le Portugal, qui le premier, se lance dans ces expéditions à l'assaut de l'inconnu. Bien sûr avant eux, des marins aventureux avaient bravé les océans comme les scandinaves qui atteignent l'Amérique autour de l'an 1000 mais pour lesquels nous n'avons aucun témoignages si ce n'est des légendes populaires.

Cette nation portugaise, très commerçante avec le vin, l'huile d'olive et les raisins secs. Ne craignant plus depuis la victoire d'Aljubarrota en 1385 d'invasion de la Castille, cette jeune nation libre se nourrit d'ambitions aventurières.

Les premières expéditions sont financées par le prince Henri jusqu'en 1460. Il désire explorer les côtes de l'Afrique, au sud du Maroc, pour récupérer l'or du Soudan.Diogo Cao élève un Pradao qui indique qu'un navigateur portugais est passé à cet endroit

Très vite les portugais enregistrent des succès commerciaux. Mais ils ramènent aussi des africains qui représentent une curiosité pour le prince Henri et desquels il souhaite obtenir des informations. Seulement, très vite, il y est vu l'intérêt de les traiter en esclaves, avec l'approbation du pape en 1454.

A la mort du prince Henri en 1460, c'est son neveu; Alphonse V qui poursuit ses ambitions. Ayant un sens plus accru des avantages économiques à en retirer, en 1469, il concède des licences d'exploitation et de commerce à Fernao Gomes mais sous conditions. Ce dernier va au-delà de l'embouchure du Niger. Alphonse V en profite pour lancer plusieurs campagnes à l'intérieur du continent africain contre les souverains musulmans.

En 1481, Jean II monte sur le trône. Les expéditions atteignent la Namibie et l'Angola. En 1487, Bartolomeu Dias atteint les côtes de l'actuel Angola. Longeant les côtes, il se dirige vers le sud pour découvrir les terres les plus australes de l'Afrique qu'il atteint pratiquement en quelques mois. Au retour, il découvre la pointe sud de l'Afrique qui est  nommée Cap de Bonne Espérance par Jean II en 1488.

Au décès de Jean II, Manuel 1er encourage en 1497 une expédition préparée par Bartolomeu Dias qui détruira le monopole du commerce des arabes dans l'océan Indien. Elle est dirigée par Vasco de Gama qui a alors trente sept ans. Il navigue jusqu'au Mozambique. Il y découvre des cités-etats dirigées par des sultans. Avec l'aide d'un navigateur expérimenté, il poursuit dans l'océan Indien jusqu'aux Indes. Remportant peu de marchandises (clous de girofle, cannelle et quelques pierres précieuses), sans l'aide du navigateur qui les a quitté, le voyage de retour est long et source de lourdes pertes (116 membres d'équipage sur 170) à cause du scorbut.

De prochaines expéditions dans cette direction sont réalisées pour s'imposer commercialement dans l'océan Indien. Vasco de Gama a recourt à des méthodes guerrières, mutilant et brûlant des équipages arabes.

En 1500, Pedro Alvares Cabral aborde le Brésil qui devient possession portugaise. Il se rend ensuite en Afrique, à Calicut où il lutte contre les marchands musulmans. Il bombarde Calicut. Il retourne à Lisbonne en 1501, avec seulement la moitié de ses hommes (1200 au départ) et de ses navires (13 au départ).

Dans les années suivantes, le Portugal prospère. Il créé une bourse à Anvers où se vend les épices pour toute l'Europe. Francisco de Almeida, nommé vice-roi des Indes, s'empare de Mombasa au Kenya et des ports de Sofala, Kilwa et Diu. Le Portugal accède aux îles productrices d'épices : Malacca (près de Singapour), Ceylan, Ormuz, Ternate. Il prend également le contrôle de Diu et Goa en Indes et Macao en Chine. Le commerce musulman est en faillite ainsi que celui des marchands vénitiens. Ainsi est né le premier empire colonial.

Les portugais, cherchant à maîtriser le commerce aux Indes mais par l'est, n'investissent pas d'expéditions vers l'ouest. C'est l'Espagne qui se lance dans cette aventure. Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille accepteront après plusieurs demandes de sa part de financer l'expédition de Christophe Colomb en 1492. Ce dernier cherche une route vers les Indes mais en passant par l'ouest.

Christophe Colomb part le 3 août 1492, avec trois caravelles et quatre vingt dix hommes d'équipage. Le 12 octobre il atteint une île qu'il baptise San Salvador. Il accoste à Cuba le 26 octobre. Il croit qu'il est au Japon (appelé Cipango à l'époque). Le 6 décembre il arrive à Haïti. Une caravelle y échoue. Il est de retour en Espagne le 15 mars 1493.

Christophe Colomb fait trois autres voyages en 1493, 1498 et 1502. Il découvre Porto Rico, les îles Vierges, la Guadeloupe, la Jamaïque. Durant le troisième voyage, il accoste en Amérique du Sud. Mais pour lui, il est en Asie et ne prend pas conscience d'avoir découvert de nouvelles terres. Au cours du quatrième voyage, il découvre la Martinique, l'isthme de Panama.

Mais les découvertes de Christophe Colomb ne rapporte pas en terme de richesses (épices, or) toutes les promesses. Délaissé par le roi d'Espagne, ses biens étant confisqués, il doit retourner en Espagne. Il meurt en 1506.

Amerigo Vespucci parle en 1504 de terres explorées comme "d'un nouveau monde". On commence à douter du fait que les territoires découverts par Christophe Colomb soient l'Asie. C'est en l'honneur de Vespucci que l'allemand Waldsecmüller l'appelle Amérique, lui en attribuant à tort sa découverte.

Grâce à Magellan, il n'y a plus à avoir de doute. Ce dernier, portugais, accusé de malhonnêteté, propose ses services à l'Espagne.

Il part le 20 septembre 1519 avec cinq navires et deux cent soixante hommes. Le 21 octobre 1520, il découvre le détroit qui porte aujourd'hui son nom (entre la pointe sud de la Patagonie et la Terre de feu). Son expédition dure trois ans. Elle coûte de nombreuses vies dont celle de Magellan, tué en avril 1522. En septembre 1522, les rescapés, au nombre de dix huit, rentrent à Séville. Son expédition a cependant permis de découvrir le dernier océan inconnu et de faire le tour du monde.

Les découvertes de Christophe Colomb font de l'Espagne une puissance coloniale rivalisant avec le Portugal. Le traité de Tordefillas, signé en 1494, permet de définir une ligne de démarcation. Elle passe à 2000 km à l'ouest des îles du Cap-Vert. L'Espagne aura les terres à l'ouest de celle-ci, le Portugal à l'est.

Les espagnols souhaitaient conquérir les terres américaines pour y trouver de l'or. Ils se confrontent à des civilisations, les Aztèques au Mexique, les Incas au Pérou. C'est Hernan Cortes qui investit le Mexique entre 1519 et 1521. Pour le Pérou, ce sont Francisco Pizarro et Diégo de Almagro qui en feront la conquête entre 1532 et 1537.

Hélas ces conquêtes entraînent la disparition de ces civilisations. Près de 95% de la population disparaît. CeCarte de l'Amérique du Nord faite en 1556rtes, ces conquêtes donnent lieu à des actes de violences, voire d'atrocité. Mais toutes ces pertes ne peuvent leur être uniquement imputées. En effet, les conquérants ne souhaitent pas détruire ces peuples, ayant besoin d'eux pour extraire les richesses convoitées.  La cause probable de cette lourde perte démographique serait plutôt l'introduction involontaire par les européens de maladies infectieuses telles que la grippe, le rhume, la rougeole ou la variole. Le système immunitaires des peuples américains ne sont pas efficaces contre celles-ci. Ces maladies toucheront principalement les enfants. Devant ce déficit de main d'œuvre, les espagnols recourent à la traite des noirs, les emmenant en Amérique.

 

Contrairement aux portugais qui ne sont que de passage dans les comptoirs qu'ils détiennent, les espagnols s'installent sur les terres découvertes, soumettant celles-ci à l'Espagne. Ainsi naît un nouveau peuple : les créoles.

D'autres nations, mais plus modestement, se lancent dans les grandes aventures maritimes.

Nous trouvons ainsi la France. Verrazano est chargé par François 1er en 1523 de trouver une nouvelle route vers l'Inde. En 1529, Jacques Cartier doit explorer les environs de Terre-Neuve. Il atteint le Labrador en 1535 et découvre l'embouchure du Saint Laurent. En 1541, il y conduit des colons, qui abandonneront ces installations en 1544. Il faut attendre Henri IV pour relancer la colonisation du Canada.

Nous trouvons également les anglais qui, aux XVème siècle, ne sont pas encore de grands marins. Une expédition, confiée à Giovanni Cabodo, atteint le Labrador le 24 juin 1497, mais reste sans suite.

Il faut attendre le XVIème siècle, où les anglais rivalisent avec les espagnols. Dans la deuxième moitié de ce siècle, ils pourchassent les navires marchands espagnols. Ces poursuites leur font découvrir des terres inconnues. En 1577 Francis Drake double le Cap Horn. Il exploite les richesses du Chili et du Pérou (pierres, or, argent). En 1585, il ravage Carthagène et Saint-Domingue. Plus au nord, Richard Chancellor remonte le littoral scandinave jusqu'à la mer Blanche. Il y fait du commerce avec les russes. John Hawkins se dirige vers la Guinée pour y exploiter de l'or et revient au pays avec des esclaves noirs. Walter Raleigh fonde la première colonie anglaise en amérique en 1584 : la Virginie. En cherchant un passage entre l'Amérique et l'Asie, Martin Frobisher et John Davis découvrent le Groenland et la baie d'Hudson.

Nous trouvons enfin la Hollande. Mais les hollandais préfèrent combattre pour conquérir les terres déjà découvertes par les autres pays. En cherchant un passage au nord de l'Europe vers l'est, Willem Barents découvre en 1594 une terre glaciale qu'il appelle "Nouvelle-Zemble". Deux ans après, il découvre le Spitzberg. La mer qui baigne ces terres est appelée mer de Barents en son honneur.

Toutes ces découvertes propulsent deux nations : l'Espagne et le Portugal. Mais surtout elles modifient les routes du commerce. L'abondance des richesses en Europe provoque une augmentation du prix des marchandises. L'Espagne profite de ses richesses pour se doter d'une armée imposante et expérimentée, assurant ainsi une prépondérance jusqu'au milieu du XVIIème siècle.

Ces découvertes entraîne des évolutions dans la pensée européenne, ces derniers rencontrant d'autres civilisations. De même, ils découvre une nouvelle flore, une nouvelle faune et des cieux dans l'hémisphère sud abritant des astres jamais vus dans l'hémisphère boréal (comme les nuages de Magellan par exemple qui sont des galaxies satellites de la Voie Lactée). Toutes ces découvertes mettent à mal les théories établies de cette époque. Et dans cette aventure, c'est l'homme qui est au centre de ces activités. L'esprit de la Renaissance souffle.

 

 

index

Juan Ponce de Léon

Francis Drake

DUMONT DIRVILLE

caraques

LES caravelleS

ESCLAVAGE

Église de la Réforme

EXPLORATEURS ET CONQUERANTS

Photothèque  exposition photo

François Ier

Martin Frobisher

Georges JEHEL

Ernestine Carreira

Les grandes découvertes

Page d'accueil

Juan Diaz de Solis

La découverte et l

LA PÉROUSE

Léon l

Jean LESSEPS

MAGELLAN

Fernand de Magellan

Marquette

La thalassocratie phénicienne

ODYSEE DE LA MER

Ojeda

Orellana

Ortelius

Vincente Yamez Pinzon

Le début du XVIe siècle fut marqué pour le Portugal ..

Gaspar Corte Real

ESPAGNE

Juan Diaz de Solis

Vasco de Gama

En Avril 1524

Giovanni da Verrazzano 1485

Verrazzano page 2